Quels sont les éléments qui constituent un automate fini déterministe ?
Un automate fini déterministe est un quintuplet , où :
- est un alphabet,
- est un ensemble fini, appelé ensemble d’états,
- est une fonction (partielle) de dans appelée fonction de transitions,
- est un élément de appelé état initial,
- est une partie de appelée ensemble des états finaux.
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Par conséquent quel est l’intérêt de la déterminisation d’un automate fini non déterministe du point de vue complexité algorithmique ?
L’intérêt d’un automate minimal est que le coût en espace de la représentation est minimisé. Parmi les automates finis reconnaissant un langage donné, il peut exister des automates non déterministes qui reconnaissent ce langage, et qui ont exponentiellement moins d’états que l’automate fini déterministe minimal.
Cela permet de réduire le coût en espace de la représentation et donc de réduire les délais de calcul.
Aussi quel est le langage reconnu par cet automate ? Le langage L(A) reconnu par l’automate A est l’ensemble des mots reconnus par A. Par exemple, le langage reconnu par l’automate représenté figure 2 est le langage des mots sur {a,b} qui ne comportent pas deux a consécutifs. Notons qu’il s’agit d’un langage rationnel dénoté par (b + ab)∗(ε + a).
Comment savoir si un automate est complet ?
Un automate fini est dit complet si, pour tout état p et tout symbole x, il existe au moins un état q tel que (p,x,q) soit une transition de l’automate. C’est-à-dire que pour tout état, il existe au moins une transition « sortante » pour chaque symbole de l’alphabet. Comment prouver qu’un langage est rationnel ? Le lemme ne donne qu’une condition nécessaire pour qu’un langage soit rationnel. l’ensemble des mots qui ont un préfixe qui est un palindrome non vide de longueur paire.
Comment définir un automate ?
De façon très informelle, un automate est un ensemble “d’états du système”, reliés entre eux par des “transitions” qui sont marquées par des symboles. Étant donné un “mot” fourni en entrée, l’automate lit les symboles du mot un par un et va d’état en état selon les transitions. Correspondant, quelles sont les deux principales sources d’énergie des automates ? Automates électro-mécaniques
Principalement mus par une source d’énergie électrique. Composants électrotechniques et électromécaniques.
Quel est le principal problème du modèle basé sur les automates finis ?
Vus comme un modèle de calcul les automates finis ont un potentiel faible ; ils ont bien moins de puissance de calcul qu’une machine de Turing. En d’autres termes, il y a des tâches qu’un automate fini ne peut pas accomplir alors qu’un automate à pile ou une machine de Turing le pourront. Les gens demandent aussi comment normaliser un automate ? Un automate Aut (asynchrone ou sans ε-transition) est normalisé s’il vérifie : ► il a un et un seul état initial. ► il n’a pas de transitions aboutissant dans l’état initial. ► il a un et un seul état terminal, difiérent de l’état initial.
En gardant cela à l’esprit, comment standardiser un automate ?
La standardisation d’un automate passe par 3 étapes :
- Ajout d’un état initial, noté ici ‘i’
- Ajout de cet état initial à la liste des états terminaux si nécessaire (si l’automate non standard dispose d’un état qui est à la fois initial et terminal)
